L'Actros à trois essieux : Silvano Ronzani livre du bois de châtaignier
Economie et logistique
Les frères Ronzani de Grantola font partie des principaux fournisseurs de produits en bois de châtaignier d'Italie et de Suisse. Silvano Ronzani conduit l'un des deux Actros.
Résistance à l'humidité : un critère indispensable pour les
agriculteurs et les viticulteurs dans la fabrication de tuteurs et de
clôtures en bois de châtaignier - jusqu'à ce que ce bois soit remplacé
par du béton il y a environ 50 ans.
Sa production a diminué,
mais au cours des dernières années, le poteau en bois de châtaignier
est réapparu dans les vignobles jusqu'aux clôtures de forêt et
d'étable. Les frères Ilario et Silvano Ronzani ont misé sur le nouvel
engouement que suscite ce bois.
Aujourd'hui, l'entreprise implantée à Grantola (près de Varese) est l'un des principaux fournisseurs de produits en bois de châtaignier non seulement en Italie, mais aussi dans la Suisse voisine.
C'est le chef qui tient le volant.
Au moins l'un des deux Actros traverse chaque jour la frontière pour livrer le produit fini et récupérer des troncs d'arbre à transformer. Silvano Ronzani conduit, charge et décharge lui-même l'Actros 2553 à trois essieux avec la grue et une remorque à deux essieux. « J'ai toujours été passionné par les camions. À 18 ans, j'ai passé mon permis poids-lourds même si à l'époque nous n'avions pas de véhicule et que nous sous-traitions les livraisons », raconte Silvano. En 2002, l'augmentation de la demande a amené l'entreprise a acquérir son propre véhicule et Silvano s'est assis derrière le volant. Le modèle qu'il conduit aujourd'hui appartient à l'entreprise Ronzani depuis novembre 2016, mais la grue remise en état provient du premier camion : « Elle convient parfaitement au levage des troncs et fonctionne bien. Il était inutile de la remplacer. »
La journée commence dans le poste de conduite de la grue.
La journée de Silvano commence dans le poste de conduite de la grue car il doit charger les poteaux destinés au marché suisse. « Comme ça, je peux charger et décharger moi-même sur les sites et dans les forêts. » Après le déchargement auquel participe souvent Ilario avec son chariot à fourche, Silvano pose des sangles, une opération qui doit être réalisée correctement car les contrôles sont très stricts. Enfin, cap sur la frontière suisse située à seulement quelques kilomètres de l'entreprise.
Passage de frontière.
« Il existe deux passages de frontière près de chez nous : Ponte Tresa et Gaggiolo. Au premier, ça va plus vite mais il y a une limite de 34 tonnes. Si le camion pèse plus lourd, nous devons traverser la frontière à Gaggiolo. » Avant d'entrer en Suisse, Silvano doit s'arrêter pour remplir les formalités douanières auprès de l'agent en douane : « Lorsque nous arrivons à la frontière, les documents doivent être prêts mais nous devons souvent attendre les contrôles des douaniers. Une attente trop longue peut toutefois entraîner des retards de livraison. Et pour le retour en Italie, nous devons traverser la frontière au plus tard à 18h00 avant la fermeture des bureaux de douane, pour éviter de passer la nuit en Suisse. »
Un embrayage hydraulique bien utile.
Après la livraison du produit fini, Silvano charge le bois et emprunte des routes de montagne difficiles sur lesquelles les 390 kW de son Actros sont bien utiles : « Le moteur est particulièrement performant. Par ailleurs, l'effet de freinage du moteur associé à celui de l'embrayage hydraulique me permet de descendre sur de longues distances sans actionner le frein, comme c'est le cas au San Bernardino et au Mont-Blanc. »
Photos : Michele Latorre
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9 commentaires
Und wenn der Chef selber fährt leistet er sich was ordentliches . 😋
Und wenn der Chef selber fährt leistet er sich was ordentliches . 😋
Finde es super von euch, dass man so Einblicke in die verschiedenen Branchen bekommt.
Finde es super von euch, dass man so Einblicke in die verschiedenen Branchen bekommt.